Gérard Pélisson,fondateur d’Accor,en Tunisie:sous le signe du partage

« Co-Président Fondateur Accor, leader de l’hôtellerie en Europe, Président de l’Union des français de l’étranger, Gérard  Pélisson, attaché à la nouvelle gouvernance en cours en Tunisie,  sera parmi nous le 20 et 21 mars 2014.

Il donnera le 21 mars une conférence au Novotel Tunis autour du livre, consacré aux deux fondateurs Gérard Pélisson et Paul Dubrule, sous le titre: Le Bonheur d’entreprendre de Novotel à Accor : une formidable aventure humaine », déclare Dr Abderahman Belgat, co-organisateur de l’événement, S.G de l’Association des Investisseurs européens en Tunisie et Président de B.C.Consulting, qui a bien voulu éclairer « Leskoop » sur le contexte de cette visite et rendre compte de son appréciation de la nouvelle dynamique politique et économique dans notre pays.

Leskoop : qui est Abderahman Belgat ?

Diplômé de Paris-Dauphine, Abderahman Belgat a été l’Ambassadeur du Groupe Accor dans le monde arabo-musulman et Directeur en charge des projets spéciaux pour l’Afrique et le Moyen-Orient, il a fondé en 2013 B.C.Consulting et contribué à la création de l’Association des investisseurs européens en Tunisie tout en assurant la vice-présidence de l’Association francophone des experts et scientifiques du tourisme.

Leskoop : M Belgat, comment avez-vous réussi à convaincre M.Gérard Pélisson de venir en Tunisie ?

Abderahman Belgat :

Une relation d’amitié, de respect mutuel me lie à M.Gérard Pélisson, co-fondateur du quatrième groupe mondial de l’hôtellerie et des services, auprès de qui, j’ai eu le bonheur et le privilège de contribuer, à ses côtés,  à l’implantation et à l’essor du Groupe Accor dans les pays arabo-musulmans. En fait, je n’avais pas besoin de le convaincre de venir en Tunisie puisqu’il est profondément attaché à la prospérité du Maghreb et à l’Afrique en général et s’est toujours senti solidaire du destin de la rive sud de la méditerranée.

Leskoop : existe-t-il des raisons pragmatiques à cet attachement aux pays du sud ?

Abderahman Belgat :

Le Président Gérard Pélisson, qui fera le déplacement en Tunisie, accompagné d’une délégation restreinte, n’est pas un homme de courte vue. Traverseur de frontières, partisan d’une politique de solidarité économique euro-maghrébine, dont le modèle ne soit ni celui où la performance écrase la solidarité, ni celui où l’assistance inhibe le désir d’entreprendre mais celui où l’équité préside aux rapports de production, a toujours eu un penchant particulier pour l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, loin des postures mercantilistes  des stars de la finance internationale avec leur bigoterie ultralibérale.

Leskoop : ce n’est donc pas un voyage d’affaires ?

Abderahman Belgat :

Le co-fondateur du Groupe Accor, partisan d’un monde dans lequel la finance est au service d’un projet social et non l’inverse, a dépassé depuis longtemps la dictature du court terme dans sa vision gestionnaire du capital. Il s’agit donc d’un message d’espérance adressé aux tunisiens à travers une conférence sur la thématique de l’entreprenariat, les challenges des futurs bâtisseurs et le bonheur du partage.

Leskoop : avez-vous lu le livre de Gérard Pélisson ?

Abderahman Belgat :

Bien sûr et je le recommande à tous ceux qui veulent sauter le pas, réaliser leurs rêves et lancer leurs propres projets dans un monde où chacun est appelé à s’engager dans un effort permanent de réactualisation de ses relations humaines, de ses compétences, de sa connaissance du monde, de ses investissements afin de ne pas sombrer dans l’anachronisme.

Leskoop : que pensez-vous du positionnement du Groupe Accor en Tunisie ?

Abderahman Belgat :

Je ne doute pas un seul instant que sous l’autorité et la direction avisée de Sébastien Bazin, PDG du Groupe, Accor continuera son rayonnement en Tunisie, au Maghreb et dans toutes les régions du monde.

D’ailleurs, à travers ce déplacement en Tunisie, le Président Gérard Pélisson entend rendre aussi hommage aux élites politiques et économiques du pays et confirmer cette confiance retrouvée dans la dynamique des nouveaux consensus, issus du Dialogue national.

Leskoop : à la tête de B.C.Consulting, quel est votre diagnostic du site Tunisie 3 ans après la révolution ?

Abderahman Belgat :

A évènement exceptionnel, effort exceptionnel. La Tunisie peut s’en sortir et relever les défis de l’emploi et de la stabilité à condition de replacer l’économie au cœur du débat public.

Propos recueillis par Imededdine Boulaâba

www.bcconsulting.pro

www.abelgat.com

article du magasine LESKOOP

http://leskoop.com/content/g%C3%A9rard-p%C3%A9lissonfondateur-d%E2%80%99accoren-tunisiesous-le-signe-du-partage