Analyse et interview du magazine en ligne « Mag-eco » de l’Institut des Hautes Etudes

Entre la crise de la dette dans les pays de zone euro, avec son lot de mesures d’ajustements à impact dépressif sur la demande et l’activité et l’emploi, et la transition politique à impact dépressif sur l’activité et l’emploi dans les pays de la rive sud de la Méditerranée, le tourisme dans la zone Euro-Med navigue entre deux turbulences qui ne finissent pas de finir. Dans ce contexte de basse conjoncture, la rédaction a choisi de traiter d’un dossier des plus brulants à bien des égards. Aussi nous avons fait appel à l’expert en la matière,  pour cadrer la problématique « houleuse » du tourisme Euro-Med dans une conjoncture toute aussi « houleuse ».
Né en 1948 à Skikda en Algérie, Abderahman Belgat (Abdou pour ses amis) est considéré comme l’homme « providence » du tourisme méditerranéen. Expert International reconnu et apprécié, il est en exemple, élu en 1985 « l’Homme du tourisme français » par la presse argentine et se voit remettre la même année « la Clé de la Ville de Miami-Beach » et «  le Médaillon du Gouvernorat de Floride ».
Il a fait ses premiers pas en 1970 dans un secteur émergent, porteur de vastes espérances pour les pays de la région. En 1972, il intègre le légendaire Palace « Le Plaza Athénée », Avenue Montaigne à Paris (nominé meilleur palace du monde durant 3 années consécutives 1977,78 et 79)… pour finir comme Ambassadeur et Directeur en Charge des Projets Spéciaux Afrique-Moyen Orient du Groupe ACCOR.
L’Ambassadeur d’Accor, Diplômé de l’Université Paris Dauphine (DESS, DEA, prélude à une thèse de Doctorat en Sciences de Gestion et d’Organisation) est un homme multiculturel, affable et passionné de football. Aux cotés du Co-président Fondateur Gérard PELISSON, il a eu la lourde mission de développer et de consolider au cours de cette dernière décennie la présence d’ACCOR dans les pays arabo – musulmans à laquelle les Dirigeants du Groupe accordent une attention particulière. L’exemple de réussite du Groupe en Arabie Saoudite, vitrine du monde arabo-musulman, en est une parfaite illustration.


Par ses différentes fonctions, tout au long de sa brillante carrière débutée il y a plus de 40 ans à la belle Ecole du Club Med, il a été conduit à occuper des postes clés dans la gestion d’infrastructures hôtelières et à sillonner le monde pour partager ses compétences et son savoir-faire lors de séminaires et rencontres au cours desquels il anima des conférences ou des cycles de formation.
En plus de ses compétences ; sa « nord-africanité » et sa connaissance des structures socio-mentales du monde arabo-musulman constituent la meilleure des cartes de visite pour prendre en charge et relever les défis de l’ouverture internationale et la globalisation dans les pays de la région arabo-africaine, notamment en transition démocratique.
Dans un monde qui bouge,  la zone arabo-méditerranéenne doit faire face à des défis et enjeux géopolitiques et stratégiques importants et la partie n’est pas gagnée d’avance, notamment en matière de tourisme. Abdou a toujours de la ressource …et un portefeuille relationnel impressionnant qui sert l’intérêt général.  De plus, avec sa qualité d’Ambassadeur du groupe et d’Expert International du Tourisme, les portes au Moyen-Orient, en Afrique et dans les pays arabes et musulmans lui sont toutes ouvertes.
Dr Abderahman Belgat, Vice Président de l’AFEST (Association Francophone des Experts & Scientifiques du Tourisme), a toujours insisté au cours de ses conférences sur le triptyque du professionnalisme : la vigilance quant «à l’image du pays à l’extérieur », le respect des lois et des règles de la courtoisie et de l’hospitalité et la lutte contre toutes les formes d’incompétence et de médiocrité.
La Rédaction de Mag-Eco-IHE a sollicité notre Ami Abdou, pour contribuer à déblayer le terrain afin d’essayer de concevoir une nouvelle « feuille de route » pour les pays d’une région en pleine turbulence, mais Oh combien stratégique.
Mag-Eco-IHE : Quelle est votre appréciation sur la conjoncture internationale dans la zone euro-méd. dans un contexte géostratégique, et son impact sur le tourisme dans cette région ?
Le Bassin Méditerranéen (Europe latine, Pays de l’Adriatique, Proche-Orient et Maghreb) a développé un tissu de relations économiques, institutionnelles et humaines qui lui offre un positionnement et un statut particulier sur le plan géopolitique. Cet ensemble, ce « Bloc » en devenir se trouve confronté aujourd’hui à de grandes incertitudes sur son avenir qu’il soit national, régional ou internatinal ;
1 /  Depuis les années 1930, cette nouvelle profonde et grave crise économique et institutionnelle en Europe qui perdurera,  affecte aussi les pays de l’Adriatique promis à une intégration, malgré le sérieux handicap de la crise en Grèce.
2 /  Le « printemps arabe » qui a pris son essence en Tunisie en Janvier 2011, fait souffler sur le monde arabe un vent de liberté et de début de démocratie, c’est-à-dire la fin de régimes dictatoriaux et népotistes. Les Pays sont entrainés dans une phase de transition difficile et longue qui n’exclut pas les retours en arrière, ou plonge certains Etats dans une phase de réaction avec des impacts sérieux sur le plan de la stabilité et de la croissance économique.
Mag-Eco-IHE : Quel impact sur le Tourisme ?
La crise économique et les printemps arabes ont finalement eu peu d’incidences sur la fréquentation des pays réceptifs du sud de la Méditerranée. Quand « la Révolution du Jasmin » a éclaté en Tunisie, les touristes français se sont reportés sur le Maroc, les Canaries et la Croatie. Quand l’Egypte a été touchée à son tour, ils se sont détournés vers l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud ou encore la Thaïlande. En fait, quel que soit la nature des évènements, ils changent leurs destinations sans problème et reviennent quand les choses se calment.
Au cours des deux dernières décennies, la « géographie des destinations » des touristes français et européens ne s’est finalement modifiée qu’à la marge, c’est en tout cas ce que constate François BOSNAVARON dans son dernier article sur ce sujet dans le journal Le Monde. L’impérieux besoin de voyage est toujours le plus fort. C’est ainsi que les touristes français sont plus nombreux en 2012 qu’en 2011, et c’est aussi le cas des allemands des belges et des néerlandais.
Mag-Eco-IHE : Selon vous, quelles seraient les perspectives en général et sur le tourisme en particulier ?
Si cette globalisation ou mondialisation peut nous interpeller et nous laisser dubitatifs sur le moyen et le long terme, Je suis par contre très optimiste sur les perspectives du tourisme dans le monde, et dans la zone euro-méditerranéenne en particulier. Le Tourisme international dans la zone euro-méditerranéenne devrait fortement progresser au cours des 20 prochaines :
1 Milliard de Touristes en 2012 ; 2 Milliards en 2020-2030 !
D’après les prévisions de l’OMT, le tourisme international continuera son expansion en 2012, bien qu’à un rythme plus lent. Les arrivées devraient augmenter de 3-4%, pour franchir le cap historique du milliard d’ici à la fin de l’année. Le cap de 2 milliards de touristes internationaux pourrait être atteint en 2020- 2030.
Les économies émergentes repasseront en tête : les plus forts taux de croissance sont attendus en Asie-Pacifique et en Afrique (de 4 à 6%).
Les données disponibles relatives aux recettes et aux dépenses touristiques en 2011 cadrent de près avec l’évolution positive des arrivées. L’ensemble des recettes touristiques représente environ 5% du PIB mondial.
Pour certains pays émergents ou avec peu d’activités industrielles, les recettes du tourisme peuvent représenter entre 20 et 40% de leur PIB
Dans le domaine de l’emploi, celui-ci est estimé à 250 millions de personnes, soit 6 à 7% de l’emploi dans le monde, travaillant directement dans le secteur du tourisme, ou dans des activités proches ou nécessaires au développement touristique
Ils sont réalisés principalement dans les pays où la croissance touristique est forte ou représente une part importante de leur PIB, essentiellement les pays émergents, et les petits pays insulaires.
Dans le tourisme et les activités connexes, ils sont estimés par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) à environ 10% du montant annuel des investissements mondiaux (1 200 Mds US$).
Mag-Eco-IHE : Selon vous, les pays du pourtour sud de la Méditerranée disposent- ils de réels potentiels de croissance pour l’Afrique ?
Bien évidemment: le tourisme en Méditerranée épicentre du tourisme miondial, est annoncé compme « l’industrie du futur ».
Les grandes destinations du sud de la Méditerranée : Egypte, Tunisie, Maroc, et bientôt Algérie pourraient accueillir plusieurs dizaines de millions de touristes supplémentaires en 2020-2030 à condition de mettre en place des politiques actives en faveur du développement touristique, et de créer les infrastructures de transport et d’hébergement nécessaires.
Cela permettrait de créer de nombreux emplois qui représentent un moyen de lutter contre la pauvreté dans les pays économiquement faibles, et sont souvent un facteur d’intégration et de promotion pour des classes de populations importantes, comme les femmes et les jeunes.
Mag-Eco-IHE : Quelle est votre appréciation sur l’évolution politique, économique et financière en Tunisie dans ce contexte géostratégique ?
La Tunisie a toujours eu un rôle important dans le concert régional et international, donc aucun doute à avoir pour son avenir à moyen et long terme.
Les phénomènes extrémistes dangereux n’existent pas vraiment en Tunisie, même si on peut déplorer certaines situations comme celle dont a été victime récemment Mr Jamel Gharbi et sa famille,  à Bizerte. Ces actes d’un autre âge doivent être sévèrement condamnés ; Cela ne correspond ni à la nature et à l’esprit de la Tunisie nourris par les idées du Président BOURGUIBA. Scolarisation généralisée, statut avancé de la femme, santé publique, libéralisme économique sont des barrières contre les dérives du sectarisme.
Le Monde de l’Investissement, des Affaires et le Tourisme en particulier exigent un climat de sécurité et le respect de l’application des lois et des conventions internationales. Cette réalité, non négociable, favorisera l’émergence d’un environnement positif pour un développement économique et permettra d’accompagner les aspirations démocratiques du peuple tunisien.
Mag-Eco-IHE : Et sur le tourisme en Tunisie ?
La Tunisie dispose d’un patrimoine naturel et culturel aujourd’hui sous exploité, mais aussi et surtout d’un savoir-faire incontestable en matière de tourisme.


1 / La Destinée touristique de la Tunisie a commencé dès les années 1920 lorsque la Metropole projetait de faire de Tunis une station d’hivernage apte à concurrencer Alger et Le Caire.
Le Tourisme sous sa forme industrielle ne s’y est développé qu’à compter de l’Indépendance en 1956. Sa mise en application fut un pari stratégique audacieux et précurseur pour un pays en développement.
Trois étapes essentielles ont marqué son évolution :
Le Décollage (1957 à 1972) ; L’Essor (1972 à 2000) et  La Crise (2000 à Aujourd’hui).
2 / Les Tunisiens et les Tunisiennes bénéficient d’un bel héritage et disposent d’un sens aigu de l’accueil, qui est à la base de la réussite d’un séjour touristique.
Il y a aujourd’hui à l’évidence un décalage important entre l’image perçue par les touristes étrangers, et la réalité du pays. Il faut les rassurer sur la stabilité politique et sécuritaire par des actions concrètes et une politique qui lèvent tout camouflage entre les objectifs déclarés et les objectifs poursuivis.
3 / Sur le plan strictement touristique, il faudra miser plus que jamais sur la qualité des hébergements et se vendre au bon prix, sans chercher à brader systématiquement les prix. Cela permettrait d’engager des travaux de rénovation des équipements, de mieux payer le personnel et mieux le former. Il faudrait aussi réfléchir aux conditions de libéralisation de l’espace aérien tunisien, et du développement de l’immobilier de loisirs en facilitant l’achat d’appartements aux étrangers.
Mag-Eco-IHE : Nous allons parler de tourisme durable. Quels sont les points forts et les points faibles de ce concept ?
Le tourisme durable recouvre généralement toutes les formes de tourisme alternatif qui respectent, préservent et mettent durablement en valeur les ressources patrimoniales (naturelles, culturelles et sociales) d’un territoire à l’attention des touristes accueillis, de manière à minimiser les impacts négatifs qu’ils pourraient générer.
Les points forts de ce nouveau concept de développement touristique sont donc évidents.
L’Organisation Mondiale du Tourisme le définit d’ailleurs de la manière suivante : « Le développement touristique durable doit satisfaire les besoins actuels des touristes et des régions d’accueil tout en protégeant et en améliorant les perspectives pour l’avenir. Il est vu comme menant à la gestion de toutes les ressources de telle sorte que les besoins économiques, sociaux et esthétiques puissent être satisfaits tout en maintenant l’intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique, et les systèmes vivants. » (OMT). Sous la condition que tous les acteurs concernés participent activement et s’engagent à respecter la mise en œuvre effective du tourisme durable (GTD). »
Le Tourisme durable s’inscrit donc dans une dynamique qui articule des modes de déplacements, de production et de consommation éco-responsables, tout en associant étroitement les populations qui vivent, travaillent ou séjournent dans l’espace concerné au projet de développement touristique et aux retombées socioéconomiques, équitablement répartis.
Ce développement suppose un aménagement et une gestion intégrée des ressources, une maitrise des flux (d’énergie, de biens et personnes) et qui implique donc la participation étroite des acteurs locaux, et une écoresponsabilité des touristes, afin de concilier la mise en œuvre du tourisme avec les besoins et capacités d’accueil du territoire. Et cela correspond parfaitement aux nouvelles orientations politiques de la Tunisie, et à ses ambitions touristiques pour demain. Le développement de l’économie touristique doit être avant tout au service des intérêts des tunisiens et de tunisiennes.
Mag-Eco-IHE : concrètement ?
Et bien, comme Cas Concret de réussite de Développement durable dans une grande Organisation : le Cas ACCOR avec PLANET 21.
Ce nouveau programme mondial associe l’ensemble des hôtels et des clients. Alors que le Groupe entre dans une phase d’expansion soutenue avec plus de 40 000 ouvertures de chambres par an, il réaffirme sous l’autorité avisée de son Chairman Denis HENNEQUIN et de son Comex, sa conception d’un développement responsable, qui génère de la valeur partagée par tous.
A la clé, 21 engagements assortis d’objectifs  chiffrés que tous les hôtels devront atteindre d’ici à 2015. (Se reporter au site accor.com).
Avec PLANET 21, Accor met l’hospitalité durable au cœur de sa stratégie.
Mag-Eco-IHE : Peut-on parler de « plans de développement du tourisme au cours des 5 dernières décennies ?
Les précédents plans ont misé essentiellement sur le développement de l’hôtellerie balnéaire à bon marché qui ne correspond plus aux nouvelles attentes des clientèles internationales, à la recherche d’ambiances dépaysantes, d’authenticité, de culture et de gastronomie locales, et de contacts avec les populations d’accueil. Combien de touristes en séjour ont partagé un repas avec une famille tunisienne comme cela se fait couramment en Italie ou en Autriche ?
Il faut miser plus sur la qualité des installations, et diversifier nos activités vers d’autres formes de tourisme, en exploitant mieux nos ressources naturelles et culturelles.
Mag-Eco-IHE : Dans quelle mesure, pourrions-nous concevoir un plan de développement durable du tourisme en Tunisie, dans le contexte géostratégique qui prévaut ?
Le prochain plan devra absolument  répondre aux principaux critères du développement durable, c’est-à-dire :
satisfaire les besoins actuels des touristes et des régions d’accueil tout en protégeant et en améliorant les perspectives pour l’avenir.
mieux gérer notre patrimoine touristique, tout en préservant l’intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique, et les systèmes vivants.
Prévoir des aménagements et une gestion intégrée des ressources, une maitrise des flux d’énergie, de biens et personnes.
Enfin, permettre à tous les tunisiens de bénéficier des retombées de l’économie touristique, dans une optique de progrès économique et social.
Mag-Eco-IHE : Un mot sur ACCOR en Tunisie et sur cette belle « succes story » ACCOR.
Comme j’ai eu souvent à l’indiquer (Tourisme Info No 23/2011 du 1er-15 Décembre) l’ouverture récente des premiers Novotel et Ibis sur la prestigieuse Avenue Mohamed v à Tunis est un bel exemple de réussite et marque le redémarrage ambitieux des activités du groupe Accor.
Aujourd’hui et à la faveur de la Révolution du 14 Janvier, une nouvelle page d’histoire va pouvoir s’écrire.
ACCOR est très attaché et reste fidèle aux pays du Maghreb.
En Tunisie, Accor est prêt et s’est engagé à étudier toute forme de collaboration et de développement dans le cadre d’un intérêt mutuel pour apporter sa contribution à la relance du tourisme tunisien et à mettre son expertise reconnue mondialement à la disposition de l’hôtellerie tunisienne en pleine mutation.
Sur cette Succes Story. ACCOR est un avant tout une belle histoire entrepreneuriale née il y a 45 ans par 2 Hommes d’exception et génie Paul DUBRULE et Gérard PELISSON, que j’ai le privilège et le bonheur de bien connaitre.
Ces 2 Visionnaires, oeuvrant pour un projet commun et dans une complémentarité sans failles jusqu’à ce jour et  à cette heure !, ont bouleversé sur le plan planétaire le monde de l’Hôtellerie et du Tourisme. Aujourd’hui cotée au CAC 40, Accor a su profiter de cette incroyable intelligence collective « L’Esprit Accor » que nos 2 Co-Presidents fondateurs ont réussi à instaurer avec leurs Equipes.
En 1967, Gérard Pelisson et Paul Dubrule ouvrent le Premier Novotel en France à Lesquin dans la banlieue de Lille.
En 2012, Accor est le Premier opérateur mondial, Leader en Europe. Le Groupe compte plus de 4 400 hôtels dans 92 pays avec 530 000 Chambres.
1er Ecole hôtelière du monde avec plus de 180 000 collaborateurs sous enseignes Accor et plus de 8,3 millions de membres du programme de fidélité Le Club Accorhotels que je recommande fortement, Accor dispose d’une belle notoriété financière avec un C.A de 6 100 Millions d’Euros. Du Luxe à l’Economique, sur les 5 Continents, les Marques hôtelières d’Accor répondent à tous les besoins des voyageurs d’affaires et de loisirs en quête de confort, d’attention et de services.
Depuis Janvier 2011, sous l’impulsion et la vision de Denis HENNEQUIN, profondément attaché à l’histoire du Groupe et de ses Co-fondateurs, Accor a ouvert une nouvelle page de son histoire recentrée sur le métier de l’hôtellerie et dotée de 3 expertises reconnues : Opérateur d’hôtels, franchiseurs et Gestionnaire d’actifs hôteliers.
Œuvre vivante, à la fois gigantesque et complexe car humaine, toujours  en perpétuel mouvement, Accor est et restera dans l’histoire entrepreneuriale une véritable « succes story ».


Mag-Eco-IHE : Enfin en votre qualité reconnue d’Expert International et de Vice President de l’A.F.E S.T (Association francophone des Experts & Scientifiques du Tourisme, pourriez vous nous éclairer sur le rôle et le poids de cette honorable Institution ?
Pour votre éclairage, fondée en 1957, longtemps présidée par Pierre DEFERT, Vincent PLANQUE, Georges CAZES  ( qui ont marqué de leurs empreintes notre industrie ), aujourd’hui par mon ami Patrick  VICERIAT, l’A.F.E.S.T est la plus ancienne des associations françaises et européennes se consacrant à l’étude du secteur du tourisme et des loisirs. Site internet : www.afest.org
Devant le poids croissant des incertitudes économiques, l’ampleur des changements sociaux, la « complexification » de leur environnement concurrentiel, l’impact des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les bouleversements géo-touristiques, les Experts et les Responsables publics et privés de notre secteur d’activités éprouvent de plus en plus le besoin de nourrir, d’enrichir leur réflexion stratégique et prospective.
Les Objectifs essentiels recherchés peuvent s’articuler autour de 3 Axes :
1/ disposer d’une meilleure « lisibilité » des perspectives des marchés touristiques.
2/ Enrichir leur vision du fonctionnement de l’Entreprise et de ses évolutions structurelles.
3 / Eclairer leurs décisions stratégiques à court et moyen terme à l’aide de l’analyse scientifique des faits, d’informations fiables et opérationnelles, d’expertise et de diagnostics et plus que jamais d’approches prospectives qui font tant défaut au secteur touristique.
L’A.F.E.S.T, dans un souci d’efficacité et d’éthique, en dehors de toute considération commerciale ou financière, Notre devise est : « Nous n’avons rien à vendre et rien à acheter », a engagé depuis de nombreuses années une démarche d’interface porteuse d’avenir, afin que les travaux des chercheurs soient mieux diffusés auprès des décideurs des entreprises et des organisations touristiques, et réciproquement afin que ces derniers puissent mieux tirer parti du travail des scientifiques. Nous visons à favoriser le dialogue, les échanges, les collaborations et les partenariats entre les «  Gens de l’Entreprise » et les « Gens de la Recherche et des Etudes ».

publication le  04/10/2012

l’Association Francophone des Experts et Scientifiques en Tourisme apporte un soutien total et officiel à la candidature du Maroc

Candidature du Maroc pour 2010 / L’avis de M. Abdou Belgat, expert international en tourisme, sport et communication « Le président de l’AFEST, M. Patrick VICERIAT, le Conseil d’Administration et les membres apportent un soutien total et officiel à la candidature du Maroc »

Heureuse coïncidence ou pur hasard ? 2010 pour le Maroc revêt à la fois un caractère national en tourisme et en sport, le football précisément. En effet, la stratégie à propos de la vision touristique devant drainer 10 millions de touristes est prévue pour 2010. La candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde de Football est pour 2010.

L’une et l’autre peuvent-elles être fusionnées et créer ainsi une véritable synergie en matière de préparation pour un même objectif ? Bien sûr que OUI.

C’est juste une question de volonté politique. Or, cela est acquis dans la mesure où SM Le Roi Mohammed VI a donné son accord et son soutien royal à l’une et à l’autre. C’est là une occasion unique pour le Maroc de travailler à fond pour faire aboutir convenablement ces deux grands dossiers d’une portée socio-économique considérable pour notre pays.

C’est dans ce cadre que nous avons contacté M. Abdou Belgat, expert international en Tourisme, Sport et Communication.

Un personnage exceptionnel d’une générosité très rare, qui maîtrise parfaitement ses dossiers dans les moindres détails, tout particulièrement dans les domaines du Tourisme, du Sport et de la Communication.

Vice-président de l’AFEST (Association Francophone des Experts et Scientifiques en Tourisme), il a, avec le président M.VICERIAT et les membres de cette association, exprimé officiellement, à la partie marocaine, leur soutien actif et leur engagement pour la candidature du Maroc à l’organisation de la coupe du monde 2010. Entretien.

Question : Dr Belgat, un bref rappel sur l’importance du tourisme dans le monde ?

Réponse : Oui, il est toujours bon et utile de rappeler que le tourisme et ses services représentent la première industrie au monde. En effet, le tourisme a généré des recettes dépassant 550 milliards de dollars en 2002, transport mis à part, dépassant ainsi la valeur des exportations mondiales de pétrole, estimée à moins de 400 milliards de dollars.

En moyenne, 10 % des recettes à l’exportation des pays en développement proviennent du tourisme. IL est le moteur de la croissance en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Le tourisme est le secteur qui crée le plus d’emplois dans le monde.

Certaines analyses estiment que dans l’économie mondiale, le tourisme procure un emploi direct et 9 indirects. Il est prévu une augmentation de l’ordre de 46 %, générée par le tourisme, d’ici à 2007, selon les sources du World Travel au Tourism Council. Le Tourisme a aussi cette exceptionnelle particularité d’agir sur les autres secteurs, notamment l’éducation, la formation, les transports, la culture, la santé, l’environnement et bien sûr l’économie.

Question : Qu’en est-il pour le Football mondial ?

Réponse : Le Football mondial, érigé en véritable multinationale, génère, tous revenus confondus, un chiffre d’affaires estimé à plus de 200 milliards de $ US et enregistre plus de 200 Millions de personnes licenciées dans le Monde.

Il est aujourd’hui au cœur d’énormes enjeux financiers, industriels et politiques.

Pour le Maroc, le sport en général, et le Football en particulier allié au tourisme, constituent deux facteurs déterminants de développement durable devant former un bon duo pour apporter le pays vers une croissance socio-économique dynamique et irréversible.

Question : Quelle première approche faites-vous sur la candidature du Maroc pour la Coupe du Monde 2010 ?

Réponse : Une CHANCE unique de gagner 2010. Je suis certain que les responsables marocains, à haut niveau et à grande échelle sont conscients des enjeux politiques et économiques que constitue l’organisation de la Coupe du Monde de Football. Je dois préciser, en toute honnêteté, que le Maroc est de loin mieux avancé que ne l’était le Mexique, il y a 18 ans, lorsque ce pays avait organisé la Coupe du Monde 1986.

La France, ayant organisé la meilleure Coupe du Monde de Football en 1998, constitue pour le Maroc un important soutien logistique de conseil et d’assistance du fait des relations exceptionnelles qui lient les deux pays.

Une des plus importantes entreprises françaises, le Groupe ACCOR qui est également européen et international, leader mondial de l’hôtellerie et des services, a démontré lors de la Coupe du Monde 98 son talent et son savoir faire, faisant de cet événement interplanétaire une totale et grande réussite.

La place et le rôle du Groupe ACCOR en Afrique représentent un poids à ne pas négliger. ACCOR très présent au MAROC tient un vrai rôle d’entreprise citoyenne. Voilà encore de grands atouts pour le MAROC. La France, n’est – elle pas le premier partenaire économique du Maroc ?

Ainsi, l’appui, exprimé officiellement, de l’AFEST au soutien de la candidature marocaine est considérable et se trouve être un élément non négligeable à saisir pour le Maroc. La conjugaison du tourisme et du sport roi, le Football en l’occurrence, est un facteur déterminant pour l’horizon 2010. Cette orientation devrait hisser le pays à un niveau plus élevé permettant à sa population de meilleures perspectives en matière d’emploi et de cadre de vie. Faut-il rappeler que ce sont là les grandes orientations officiellement exprimées et sérieusement mises en marche par SM le Roi Mohammed VI.

Question : Que peut apporter l’AFEST à la candidature marocaine ?

Réponse : Tout d’abord, soutien et conseil mis gracieusement au service des décideurs marocains. Je tiens à vous rappeler que notre Association n’a rien à vendre et rien à acheter, c’est notre devise et notre force d’indépendance. Créée en 1954, l’AFEST est une grande dame européenne généreuse en idées, sérieuse et très respectée. Elle est la plus ancienne institution européenne, voire mondiale, dans le domaine de l’expertise et de la recherche scientifique en matière de tourisme et d’hôtellerie.

L’AFEST détient le savoir faire pour lancer une meilleure reconnaissance de l’importance économique, sociale et stratégique pour le Maroc grâce à l’organisation de la Coupe du Monde de Football.

Or, le Maroc a besoin d’un vrai Lobbying, à la fois pour de développement de son tourisme et pour faire aboutir sa candidature à l’organisation de la Coupe du Monde 2010.

C’est dans ce contexte que très récemment, notre Président, mon ami Patrick VICERIAT, accompagné du Président de l’Industrie Hôtelière (UMIH) a rencontré à l’Elysée le Conseiller économique du Président Jacques CHIRAC.

À cette occasion, la question du soutien de la France à la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2010 et du rôle des entreprises françaises dans le domaine sportif et touristique a été abordée. Nul doute que ce sujet sera évoqué entre le Président CHIRAC et SM le Roi lors de la prochaine visite au Maroc, en Octobre 2003, du Président CHIRAC.

S’il est évident que l’Afrique du Sud constitue un candidat sérieux, il n’empêche qu’il y a pour le Maroc possibilité de renverser la donne en sa faveur grâce à une implication généralisée de l’Etat, de la population, des pays frères et amis, appuyée sur un lobbying conduit d’une manière professionnelle, efficace et consistante. Je rappelle que le football et le tourisme ont la similitude d’être deux facteurs de développement aux enjeux colossaux et aux ramifications socio-économiques formidables.

Le Maroc a donc tout à gagner en liant le tourisme et le sport au développement du pays.

Question : En tant qu’expert, que pouvez-vous nous dire sur la FIFA, sa structure et sa décision sur les candidatures.

Réponse : Il faut rappeler encore et encore que la Coupe du Monde de football forme des enjeux stratégiques colossaux. Rappeler aussi que la décision concernant l’organisation de la Coupe du Monde, se prend et se fait à l’étranger.

Elle n’est ni exclusivement arabe, ni arabo-musulmane, encore moins africaine. C’est une combinaison alchimique qui intègre aussi ces données.

La FIFA, par ailleurs, est une vraie multinationale qui fonctionne à la méthode de l’ONU : des pressions par ci et par là, pour faire avancer ou bloquer telle décision ou tel projet. Fondée en 1904, la FIFA est, en effet aujourd’hui, la plus puissante organisation sportive du monde, à la tête du sport le plus pratiqué à l’échelle de la planète.

Véritable pouvoir interactif entre les confédérations, la FIFA, disposant de 202 membres repartis sur six confédérations (AFC, CAF, CONCACAF, UEFA, COMMEBOL et OFC), représente un véritable ‘ gouvernement à distance » du football mondial. Sur le plan national, continental et international, le football est devenu un phénomène interplanétaire incontestable. La Coupe du Monde 1998 en France a enregistré plus de 40 milliards téléspectateurs en audience cumulée. Seul un tel événement peut avoir un tel impact.

Question : Peut-on accorder une dimension autre que nationale et maghrébine à la candidature du Maroc ?

Réponse : Bien sûr que Oui !Le Maroc doit faire valoir et faire savoir que sa candidature revêt à la fois plusieurs dimensions : une dimension maghrébine, une dimension arabo-musulmane, une dimension africaine et aussi une dimension euro-méditerranéenne.

A lui d’expliquer cette approche, de l’argumenter correctement pour attirer le soutien des pays formant ces quatre composantes. En termes d’image, cela est une exceptionnelle opportunité à saisir pour le Maroc.

La situation géographique – 14 Km de l’Europe – est un atout déjà assez valorisant pour la candidature marocaine. Mais à lui seul, il reste insuffisant : le grand partenariat, du libre-échange, prévu pour 2010/2012 avec l’Europe, doit être mis en avant avec force et détermination pour appuyer la candidature marocaine. Le partenariat est aussi un grand acte de solidarité envers le partenaire qui en a besoin.

Le Royaume du Maroc, terre de tolérance, de modernité, d’ouverture, et aussi de lien entre l’Europe, le continent africain et le monde arabe, doit faire valoir ses spécificités qui sont à son avantage.

Les regrettables et condamnables incidents terrorites qui ont troublé exceptionnellement la quiétude du pays ont, dans ce malheur, permis au Maroc de démontrer au monde entier sa capacité d’agir et sa détermination de gestion de cette exceptionnelle et cruelle crise.

Tout lui est possible avec la volonté et la perspicacité qu’il faut. Les atouts existent, il doit bien savoir les exploiter. Bonne chance mais surtout beaucoup de travail en vue avant la sélection finale en Mai 2004.

Extrait du magazine L’opinion.

Date de publication : 30/09/2003

 

L’ambassadeur de la chaîne hôtelière Accor pour le Moyen-Orient et l’Afrique : Un algérien nommé Abderahman Belgat

Cette nomination confirme que cet algérien, le seul qui occupe un poste de responsabilité de cette envergure au niveau du groupe Accor,
est une référence incontestable dans le monde du tourisme et de l’hôtellerie. Dans le communiqué transmis à l’ occasion de cette nomination,
Charlie Langlais a tenu à rappeler « l’implication et l’engagement de «Abdou» en Arabie Saoudite,qui ont permis l’établissement de relations solides
et qui ont favorisé le rayonnement du groupe dans cette partie du monde ». Ses différentes fonctions, tout au long de sa brillante carrière débutée il y a plus de
30 ans à l’école du Club MED, l’ont conduit à occuper des postes clés dans la gestion d’infrastructures hôtelières notamment dans le prestigieux palace parisien le
Plaza Athénée, avenue Montaigne ; parallèlement il a sillonné le monde pour partager ses compétences et son savoir-faire lors de séminaires et rencontres au cours
desquels il anima des conférences ou des cycles de formation. Son parcours ne s’arrête pas à cette expérience professionnelle, il est l’auteur de nombreuses
réflexions sur le secteur dont deux cas pédagogiques produits sur l’expérience fabuleuse du Plaza Athénée. Le nouvel ambassadeur d’Accor,
diplômé de l’université Paris – Dauphine, un homme multi culturel et passionné de football, aura la lourde, mais, combien déterminante mission de développer la présence de la célèbre marque hôtelière dans les pays arabo musulmans à laquelle les gestionnaires du groupe accordent une attention particulière. On comprend mieux aussi ce segment stratégique de développement choisi par la chaîne lorsque l’on sait que le co président fondateur du groupe Gérard Pélisson, considéré comme un homme et un visionnaire d’exception dans le domaine de l’hôtellerie et le tourisme à l’échelle planétaire est fort imprégné des cultures dans le monde arabo musulman. Ceci explique cela et le choix de Belgat n’est pas fortuit. Car en plus de ses compétences, sa nationalité et sa connaissance du monde musulman constituent la meilleure des cartes de visite pour prendre en charge ces nouvelles missions et relever les défis.
La partie n’est pas gagnée d’avance, mais gageons que Belgat a encore de nombreuses « clés » dans son trousseau pour ouvrir,
avec sa nouvelle qualité d’ambassadeur du groupe, les portes au Moyen-Orient, en Afrique et dans les pays arabes et musulmans.
La direction d’El Djazaïr .com lui exprime sa considération et lui souhaite plein succès dans ses nouvelles missions.

Tunisie : ouverture d’un Ibis et d’un Novotel d’Accor en janvier 2012

Les deux hôtels Ibis et Novotel du groupe français Accor à Tunis ouvriront leurs portes en janvier 2012,rapporte le journal électronique Business News. Situées dans la rue de l’Inde et sur l’avenue Mohamed  V, en plein cœur de Tunis, les deux unités
marqueront le retour du groupe Accor Tunisie.
L’Ibis Tunis  comprendra 152 chambres alors que le Novotel comporte 126 chambres.
L’objectif du groupe Accor à travers ces deux unités est de développer le tourisme d’affaires dans ce pays,
secteur pour lequel il y a une forte attente», comme l’a souligné récemment Abdou Belgat, l’ambassadeur du groupe Accor pour les pays arabes et musulmans,
cité par le journal « Nord Eclair’». Le responsable du groupe ajoute:
«Actuellement, le tourisme tunisien est surtout balnéaire et bas de gamme mais la Tunisie est une véritable plate-forme régionale au Maghreb.
Il y a une vraie dynamique. Avec ces deux hôtels, on est vraiment dans la cible».A noter que le PDG d’Accor, Gérard Pélisson,
avait révélé récemment que son groupe avait quitté la Tunisie en raison de la corruption et de la prédation qui prévalaient du temps
de l’ancien président Ben Ali chassé du pouvoir en janvier dernier par une révolte populaire. « «Nous avons quitté la Tunisie il y a trois ans.
La situation était devenue intenable. On a découvert petit à petit comment elles étaient inféodées au système,
très proches du pouvoir et de ses clans familiaux. Nos intérêts passaient après», a-t-il  déclaré.
Le numéro un du premier groupe hôtelier  dans le monde évoque notamment ce jour où on les a «obligés» d’acheter un hôtel pourri
pour 7 millions d’euros (13,4 millions de dinars dont les propriétaires étaient très proches du régime. C’était un actif pourri.
«On a été spoliés en Tunisie», souligne M. Pélisson, évoquant le «harcèlement fiscal» dont son groupe était l’objet sous le règne de Ben Ali.

 

Nomination de Abderahman Belgat au poste de Directeur en charge des dossiers spéciaux auprès de la Direction MOA du Groupe Accor.

En cette qualité, il aura pour mission d’être l’ambassadeur du Groupe dans certains pays du monde arabo-musulman,en vue de préparer le développement de nos « marques hôtelières dans les meilleures conditions.

Dr. Abderahman Belgat : l’Ambassadeur d’Accor dans le Monde arabo musulman

Dans le cadre de son redéploiement, le groupe Accor a nommé M. Charlie Langlais Directeur Général de l’hôtellerie Moyen Orient, Afrique, Océan Indien et Caraïbes, et qui, à son tour, a désigné en accord avec M. Yann Caillere, Directeur Général d’Accor Hospitality Europe, Afrique, Moyen Orient, Océan Indien et Caraïbes & Directeur Général Sofitel Monde, M. Abderahman Belgat Directeur en charge des dossiers spéciaux auprès de la direction Moyen Orient/Afrique.

Ces nouvelles fonctions constituent un véritable challenge pour le Dr. Belgat qui a la qualité d’Ambassadeur du Groupe auprès des pays du monde arabo-musulman et notamment de la Libye, la Jordanie, le Liban, l’Irak, le Soudan, la Syrie et l’Arabie Saoudite.
A ce titre, il représentera la prestigieuse compagnie Accor auprès des gouvernements, des administrations du tourisme et des investisseurs ; et ce en vue de consolider les relations existantes et d’en développer de nouvelles pour un plus grand rayonnement du Groupe dans cette partie complexe mais hautement stratégique du Monde. A cet effet, il définira, en concertation avec les équipes concernées du
Groupe, la stratégie de développement d’Accor dans cette région de la planète. II examinera et donnera son avis sur les futurs projets et leur faisabilité, comme il accompagnera les consultations et négociations pour leur réalisation.

En Arabie Saoudite, il continuera à assurer le suivi des programmes de formation, leur développement et veillera à maintenir et renforcer les relations de Partenariat de confiance durable entre Accor et les plus hautes Instances du royaume et de la famille royale.
Ces nouvelles responsabilités que confie Accor à Dr.Belgat sont une marque de confiance renouvelée et une reconnaissance en ses compétences.

Cette confiance et cette reconnaissance, Abdou les mérite bien : ce personnage atypique et multiculturel, diplômé de l’Université Paris Dauphine (titulaire d’un DESS et d’un DEA préludes à une thèse de doctorat en sciences de gestion et d’organisation) a mis toute sa compétence et son expérience au service d’Accor qui a trouvé en cet expert international (Vice Président de l’Association Française des Experts et Scientifiques du Tourisme et expert international en communication par le sport), un collaborateur qui a su rehausser l’image d’Accor dans les régions du Proche et Moyen Orient à travers un pays aussi difficile et unique de par ses spécificités que le Royaume d’Arabie Saoudite pour y en faire une des principales chaînes internationales rivalisant avec les anglo-saxonnes et américaines.

Avec Abdou comme Ambassadeur, l’avenir du groupe Accor dans le monde arabo musulman s’annonce radieux.
P.-S.

M. Abderahman Belgat est Vice-Président de l’AFEST

publié le vendredi 26 février 2010